samedi 31 mai 2025

Villard-Saint-Christophe de la fin du XVIIe siècle à 1936 : analyse du recensement

A la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe, trois couples de mes ancêtres vivaient à Villard-Saint-Christophe, un petit village de l'Isère, proche de La Mure sur le plateau Matheysin :

  • Bertrand Froment [736] (1662-1734), marchand au hameau de La Traverse, qui était venu s'installer dans ce village après son mariage avec Marie Baret [737] (?-1726).
  • Jean Gondrand [738] (1675-1745), marchand à Villard Saint-Christophe, et Dimanche Guignier [739], du village voisin de Saint-Honoré. Après le décès de sa première épouse, Jean Gondrand, a épousé Magdeleine Second, de Villard-Saint-Christophe (1690-1772), fille du couple suivant. Leur descendance se confond donc avec la leur.
  • Jacques Second [740] (1656-1738), notaire royal à Villard-Saint-Christophe, et Marie Badon (1667-1731). J'ai eu l'occasion de parler plus longuement de cette famille dans le message que j'ai consacré au livre de raison de leur fils Jacques Second.


Vue aérienne de Villard-Saint-Christophe (source : site de la commune)

J'ai fait la descendance complète de ces trois couples à Villard-Saint-Christophe, tant pour les branches masculines que féminines. Ce sont mes ancêtres à la 10e génération. Et, pour leur arrière-petit-fils Joseph Froment [92] (1764-184), mon ancêtre à la 7e génération, j'ai fait la descendance la plus complète possible de toutes les branches dans tous les lieux. En définitive, aujourd'hui, pour chacun de ces couples, je connais respectivement 2 510, 2 334 et 2 262 descendants directs (hors conjoints), soit pour les trois couples confondus, 2 730 personnes. Si on y ajoute les conjoints, le total passe à 3 836 personnes.

Je me suis interrogé sur le nombre de descendants de ces trois couples qui vivaient encore à Villard-Saint-Christophe en 1936. Pour cela, j'ai relevé les 256 personnes recensées à cette date et les ai rattachées à chacun de ces trois couples. Autrement dit, quelle était l'empreinte de ces trois couples sur la population du même village (son périmètre n'a pas changé dans le temps) entre la fin du XVIIe siècle et presque deux siècles et demi plus tard, en 1936. En définitive, ce sont 155 personnes sur 256 qui descendaient d'un ou de plusieurs de ces couples, soit 61 % Si l'on exclut de la population de 1936 les personne qui vivaient temporairement dans le village comme le curé et sa servante, l'institutrice et les 17 domestiques, dont beaucoup venaient de l'Assistance publique, la base de calcul, qui est celle que nous utiliserons par la suite, est de 236 personnes. On peut donc dire que 66 % des habitants de Villard-Saint-Christophe en 1936, soit les deux tiers, descendaient de Bertrand Froment, et/ou Jean Gondrand et/ou Jacques Second.

Le détail par ancêtre est le suivant :

  • Froment : 146 (62 %)
  • Gondrand : 148 (63 %)
  • Second : 109 (46 %)

Et 94 personnes (40 %) descendaient des trois couples.

Pourtant, les nombres de porteurs de chacun des trois noms sont bien plus faibles, signe que la permanence de ces trois couples s'est surtout faite avec les branches féminines :

  • Froment : 14.
  • Gondrand : 12.
  • Second : 4.

Si l'on prend maintenant la question dans l'autre sens, ce sont 101 personnes qui n'ont aucun lien avec ces trois couples. Parmi celles-ci, les différents cas sont :

  • Conjoints nés en-dehors du village, comme Marie Escalle, née à Monestier-de-Clermont, épouse d'Albert Guignier ou Cyprien Serme, de Saint-Pierre-d'Entremont, installé au village après son mariage avec Blanche Fuzat.
  • Familles installées au village en provenance d'autres lieux, soit de France, mais aussi d'Italie. C'est le cas de Clément Machot, cabaretier au village, venu de La Motte-d'Aveillans, du boulanger Eugène Gaillard, de Seyssel, en Savoie, d'Urbain Gonsolin et sa nombreuse famille, venu comme métayer depuis Saint-Jacques-en-Valgodemard ou, dans le même ordre d'idée, la famille italienne de Louis Perret, cultivateur aux Gondrands.
  • Familles anciennes de Villard-Saint-Christophe qui n'ont jamais eu d'alliances avec les descendants d'un ou de plusieurs de ces couples. 

Sur ce dernier cas de figure, ce sont entre 8 et 9 générations qui se sont succédées au village, donnant autant d'occasions, à chaque génération, d'établir des alliances. Par exemple, les porteurs du nom de Lafond au village (Victorin et Pierre) en 1936, dont la famille est attestée à Villard-Saint-Christophe depuis la fin du XVIIe siècle, n'ont aucun lien avec les Froment, les Gondrand ou les Second. Il semble, mais cela reste à confirmer, que la position sociale des trois couples d'ancêtres les ait conduits, au fil du temps, à maîtriser les alliances au sein d'une niveau social à peu près équivalent, ce qui excluait certaines familles peut-être considérées comme n'étant pas éligibles à des liens matrimoniaux avec un des descendants de ces trois couples. Ces positions expliquent probablement la forte endogamie entre les différentes branches. Pour donner un exemple, Jeanne Froment (1766-1850), arrière-petite-fille de Bertrand Froment, a épousé Jacques Poncet (1757-1841), arrière-petit-fils de Jacques Second. Mais, Jacques Poncet était aussi un arrière-petit-fils de Bertrand Froment par sa mère et Jeanne Froment une arrière-petite-fille de Jacques Second par sa mère. Et leurs petites-filles, Justine Michon (1832-1891) ou Adeline Michon (1838-ap.1906) ont toutes les deux épousé des descendants de Bertrand Froment. On pourrait multiplier les exemples. Celui-ci illustre graphiquement les multiples liens de parenté entre Albert Guignier et Marie Thérèse Froment qui se sont mariés à Villard-Saint-Christophe le 9 avril 1942 :

Sachant qu'Albert Guignier et Marie Thérèse Froment descendaient aussi tous deux d'Antoine Chaffoin à la 6e génération.

Pour finir, si on inclut les conjoints dans le calcul, autrement dit si on considère que ces conjoints ont un lien par leur mariage avec un ou plusieurs de ces trois couples, on arrive à un total de 180 personnes, soit 76 % de la population du village en 1936. L'empreinte laissée par Bertrand Froment, Jean Gondrand et Jacques Second est donc majeure dans la composition de la population et remarquable par sa permanence dans le temps.

Liens vers les généalogies de :


Villard-Saint-Christophe (source : site de la commune)


samedi 10 mai 2025

Rosalie Gaignaire (1848-1889), épouse Isidore Pascal, des Héritières, à La Motte-en-Champsaur

Rosalie Gaignaire, née le 28 juillet 1848, à La Motte-en-Champsaur, est le dernier enfant de Paul Gaignaire [58] (1796-1870) et de son épouse Rosalie Gentillon [59] (1807-1868). Au moment du décès de ses parents, respectivement en 1868 pour sa mère Rosalie Gentillon et 1870 pour son père Paul Gaignaire, elle est encore célibataire. Dans le partage de ses biens, son père lui réserve la maison familiale au village de La Motte-en-Champsaur, avec le verger attenant (750 m2), un jardin de 70 m2, aux Prénachs, et une terre près du hameau du Serre, de 1 ha. 80 a. Surtout, elle récupère « tous les capitaux, outils aratoires et meubles garnissant les deux maisons ». Enfin, elle doit se partager un bois sur la route des Infournas avec ses nièces Barthélemy. En quelque sorte, son père lui a permis d'être autonome, en disposant d'une maison équipée et de quelques terres. Si elle a prévu de se marier, cela pourra constituer sa future dot. Si elle souhaite restée célibataire  cet arrangement laisse penser que c'est une liberté qu'on lui permet , elle possède un patrimoine suffisant lui permettant, modestement, de subvenir à ses besoins. Lors du recensement de 1872, elle vit seule dans cette maison.

Maison Gaignaire, à La Motte-en-Champsaur, transmise en 1870, à Rosalie Gaignaire.
Elle y est recensée seule en 1872.

Elle se marie cependant le 22 janvier 1873 avec Isidore Pascal, propriétaire cultivateur aux Héritières. Elle a vingt-quatre ans et lui trente-six. Le père de l'époux, aussi appelé Isidore Pascal, avait été le témoin de mariage des parents de Rosalie, en 1833. Elle quitte alors la maison paternelle pour aller habiter aux Héritières, chez ses beaux-parents.

Isidore Pascal et Rosalie Gaignaire ont eu quatre enfants :

  • Isidore Paul François, né le 29 octobre 1873 et décédé le 14 juin 1879.
  • Marie Louise, née le 18 janvier 1875.
  • Armand Marie Joseph, né le 3 août 1881.
  • Isidore Paul François, né le 23 août 1883.

Son mari décède le 7 septembre 1885, à quarante-huit ans, la laissant avec trois enfants âgés de dix, quatre et deux ans. Elle reste vivre avec ses enfants dans le ménage de ses beaux-parents aux Héritières. Le 4 février 1889, sa belle-mère, Madeleine Bondarnaud décède. Quelques mois plus tard, le 29 octobre 1889, ses beaux-frères Jean Barthélemy et François Pascal déclarent le décès de leur belle-sœur, « trouvée morte dans la Séveraisette [la rivière qui passe à La Motte-en-Champsaur] au quartier de Pont-Roumieu, dans la journée d’hier, à huit heures du matin ». Malheureusement, on n'en sait pas plus sur ce décès de Rosalie Gaignaire, à quarante-et-un ans, dans des circonstances sûrement dramatiques. Les trois enfants, encore jeunes car ils n'ont que quatorze, huit et six ans, restent avec leur grand-père Isidore Pascal qui, malgré ses soixante-dix-neuf ans, assure la charge de ses petits-enfants. 

Le père des enfants Pascal, Isidore, avait un frère, François, né en 1848, et une sœur, Rosalie, née en 1844. Celle-ci est décédée des suites des brûlures consécutives à l'incendie qui a ravagé la totalité du hameau     des Héritières le 25 juin 1872. Quant à François, il a épousé une des filles du dernier notaire du village, Me Charles Barthélemy, puis il a hérité de propriétés du côté de sa mère, au Collet, un autre hameau de La Motte-en-Champsaur. Dans ces conditions, les biens de la famille Pascal aux Héritières ont échu aux enfants du fils aîné, Isidore. C'est probablement dans cette perspective que le grand-père, sentant le poids des ans, a cherché un garçon capable de prendre en charge ce domaine des Héritières, en attendant que les fils Pascal, trop jeunes, puissent le faire. Cela explique probablement le mariage de la fille aînée Pascal, Louise, dès l'âge de dix-sept ans, avec Pierre Dille Grimaud âgé de quinze ans de plus qu'elle. Après les noces qui ont eu lieu le 25 mars 1892, Pierre Grimaud vient s'installer aux Héritières, dans la maison du grand-père de sa femme.

Le grand-père Isidore Pascal décède le 21 mai 1896 à l'âge de quatre-vingt-six ans. Un conseil de famille tenu le 8 juin 1896 devant le juge de paix du canton de Saint-Bonnet nomme leur oncle par alliance, Jean Barthélemy, comme tuteur de ses neveux Armand et Paul Pascal. Malheureusement, quelques années plus tard, celui-ci demande de nouveau la réunion du conseil de famille car il ne peut « plus s'occuper des affaires de ses neveux par suite d'une infirmité qui lui empêche d'écrire et même de lire, la vue lui faisant défaut ». Un nouveau conseil, tenu le 7 octobre 1899, émancipe l'aîné, Armand Pascal, qui vient d'avoir dix-huit ans et nomme Hippolyte Escalle, cousin germain des frères Pascal, tuteur de Paul et curateur d'Armand.

Louise Pascal (1875-1918), épouse Pierre Grimaud (1860-1927)

Louise Pascal et Pierre Grimaud ont eu cinq enfants, tous nés aux Héritières :

  • Marie Louise Rachel, née le 12 février 1893.
  • Adrienne Rose, née le 20 mai 1894.
  • Théophile Paul Pierre, né le 2 mai 1896.
  • Armand Joseph Isidore, né le 11 mai 1898, mort le 9 août suivant.
  • Louis Marcel Paul, né le 8 juin 1899.

Louise Grimaud (1893-1978), épouse Armand Mauberret

Louise Grimaud, ép. Mauberret

Armand Mauberret
Photo de sa carte du combattant
(source : archives des Hautes-Alpes)

Elle a épousé Armand Mauberret (1889-1971), propriétaire cultivateur, aux Dalmas (La Motte-en-Champsaur). Leurs cinq enfants leur ont donné une descendance dont une partie est restée à La Motte ou a gardé des liens avec le village. Le bulletin municipal de la commune en 2023 (p. 11) rapporte le mariage d'une de leurs arrière-petites-filles, preuve que le lien avec La Motte perdure avec le temps. Parmi leurs cinq enfants, c'est Auguste (1924-2008) qui a assuré la continuité de l'exploitation agricole aux Dalmas. Pour ceux qui connaissent ce film parfois surprenant de Guillaume Nicloux, L'Enlèvement de Michel Houellbecq, ils se souviennent peut-être d'un dialogue de l'écrivain dans son appartement avec cet homme qui lui donne la réplique :

Il s'agit de Véran Mauberret, architecte naval, un des petits-fils d'Amand Mauberret et Louise Grimaud.

Adrienne Grimaud (1894-1934)

Restée célibataire, elle est décédée à Marseille le 19 avril 1934. Elle semble n'avoir jamais exercé de profession, mais on ne connaît pas sa vie entre sa présence attestée aux Héritières, dans le ménage de ses parents, en 1921 et son décès à Marseille en 1934.

Pierre Grimaud (1896-1930)

Lorsqu'il se marie en 1926, avec Marie-Louise Mazet, de L'Aulagnier, à Saint-Bonnet-en-Champsaur, il est qualifié de boulanger, à La Motte-en-Champsaur. C'est aussi la profession qu'il exerce lors du recensement de 1926 et au moment de son décès en 1930. Sa veuve et son fils unique Paul (1923-1987) ont ensuite quitté le village. Il existe une descendance de cette branche.

Paul Grimaud (1899-1955)

Il a pris la suite de l'exploitation du domaine familial aux Héritières. De son mariage avec Irma Gonsolin (1901-1981), il a eu cinq enfants et une descendance dont une partie est restée au village.

Armand Pascal (1881-1961)

Comme nous l'avons rapporté, dans chacune des quatre branches issues de Paul Gaignaire (1796-1870) et de son épouse Rosalie Gentillon (1807-1868), il y a toujours eu au moins un notaire. Armand Pascal est le notaire de cette branche et l'un des neuf notaires de la descendance de ses grands-parents. Ce qui l'a distingué de ses cousins est que, pour cela, il a quitté la région et a officié pendant vingt ans à Roanne, avant de s'installer dans le sud de la France, à Cagnes-sur-Mer.

Au moment du recensement militaire de la classe 1901, il est clerc de notaire, à Gap, peut-être chez son cousin germain Paul Gaignaire. Puis, il part pour Lyon, où il entre dans l'étude de Me Pariset. En 1903, il habite dans le centre de la ville, au 28, rue de la République, puis en 1906, au 62, rue Molière. Il s'éloigne un peu plus de son pays natal pour devenir principal clerc de notaire, chez Me Aubry, à Roanne, place du Palais de Justice, en 1909. C'est alors qu'il se marie le 18 juillet 1910 avec Marie Charmetant, de Saint-Symphorien d'Ozon, une commune au sud de Lyon. Comme une illustration des solidarités familiales, ce sont ses deux cousins germains notaires, Paul Gaignaire, de Gap, et Hippolyte Escale, de Briançon qui sont ses témoins de mariage, ce dernier ayant aussi été son curateur. Le couple s'installe à Roanne. Ils n'auront pas d'enfants. 

Il lui faudra attendre 1920 pour succéder à Me Aubry, dont il était toujours le principal clerc. Le décret qui le nomme est daté du 12 avril 1920. L'étude se situe à Roanne, 4, place du Palais de Justice. Avec son épouse, ils sont domiciliés à Roanne, d'abord 18, rue Alsace Lorraine (1919-1931), puis 99, boulevard baron du Marais (1934-1936). Armand Pascal exerce pendant vingt ans, jusqu'en 1940. Par décret du 25 septembre 1940, Me Jean Aubry est nommée notaire à la résidence de Roanne en remplacement de Me Armand Pascal, démissionnaire. Ensuite, par décret du 4 août 1941, l'honorariat lui est conféré.

Armand Pascal et son épouse Marie Charmetant quittent alors Roanne pour passer leur retraite au bord de la mer et au soleil, où ils habitent une villa « Le Paradou », parc Saint-Véran, rue Victor Hugo, à Cagnes-sur-Mer. Alors qu'il est à Antibes, Armand Pascal est renversé par une voiture. Il décède dans cette ville, à l'hôpital, le 15 mai 1961 à soixante-dix-neuf ans. Son épouse lui survit deux ans et décède à son tour à Cagnes-sur-Mer le 5 octobre 1963, à soixante-seize ans. 

Armand Pascal a participé à la Première Guerre mondiale comme réserviste. Sa belle attitude lors du conflit lui vaut d'être promu chevalier de la Légion d'honneur, par décret du 9 mai 1919, avec cette mention :

Lieutenant (réserve) à la 17e compagnie du 279e rég. d'infanterie. Le 14 septembre 1918, dans des circonstances particulièrement difficiles, a été, pour la compagnie qu'il commandait, l'exemple vivant de la bravoure et du devoir. Après une progression profonde dans les lignes ennemies cramponné au terrain sous un feu intense de mitrailleuses contre-attaqué et menacé d'encerclement, a continué à commander son unité, malgré deux blessures graves, jusqu'à ce qu'il tombe complètement épuisé par la perte de sang. Deux citations.

Par décret du 31 octobre 1961, il est promu officier de la Légion d'honneur, pour prendre rang au 30 novembre 1961, toujours au titre de ses services rendus pendant la Première Guerre mondiale. Malheureusement, lorsque le décret est publié, il est décédé depuis quelques mois. Sa veuve écrit au Grand Chancelier de la Légion d'honneur pour le lui annoncer :


La solution trouvée par l'ordre de la Légion d'honneur est de modifier la date de prise de rang au 14 mai 1961, la veille de son décès, au lieu du 30 novembre, par un décret rectificatif du 31 décembre 1962.

Paul Pascal (1883-1958)

Paul Pascal
Photo de sa carte du combattant
(Source : archives des Hautes-Alpes)

Des deux frères Pascal, c'est lui qui assure la continuité de la famille aux Héritières, comme propriétaire cultivateur. De son mariage avec Marie Motte-Maurel (1886-1961), du Villardon, à Saint-Eusèbe, il a eu trois enfants, un fils qui n'a vécu que deux ans, Paul (1911-1913) et deux filles, Magdeleine (1918-2015), épouse d'Arthur Grimaud (1915-2005), de Charbillac, et Marie-Jeanne (1920-2016), épouse de Joannès Blanchard (1915-1977), des Tisons, autre hameau de La Motte-en-Champsaur. La descendance des deux filles est importante, dont une partie est restée à La Motte-en-Champsaur, comme cultivateurs. Ces deux vidéos consacrées à de (très) jeunes éleveurs du Champsaur montrent que la relève est là. Ce sont des arrière-arrière-petits-enfants de Paul Pascal, par leurs arrière-grands-parents de La Motte-en-Champsaur, Joannès Blanchard et Marie-Jeanne Pascal : première vidéo et seconde vidéoDe même, cette famille d'une exploitation aux Faix, à Ancelle appartient à cette branche La Ferme des Sonnailles.

Lien vers la généalogie de Rosalie Gaignaire, ép. Isidore Pascal et de sa descendance : cliquez-ici.

Article sur les parents de Rosalie Gaignaire : Paul Gaignaire [58] (1796-1870) et son épouse Rosalie Gentillon [59] (1807-1868).