mercredi 16 octobre 2024

Louis Mathieu (1761-1839), cordonnier à Is-sur-Tille

Les origines de Louis Mathieu

Louis Mathieu [98] est né le 30 août 1761 à Is-sur-Tille, un petit bourg au nord de la Côte-d'Or, à 25 km de Dijon. Il est le fils de François Mathieu [196] et de Marguerite Estivalet [197]. Tant du côté de son père que de sa mère, il appartient à des familles d'artisans tisserands. Son arrière-grand-père Jean Mathieu [784], son grand-père Jean-Mathieu [392] et son père sont tous qualifiés de tisserand ou plutôt, pour utiliser une formulation de l'époque, de « tissier [ou tixier] en toile ». Du côté de sa mère, seul son grand-père Antoine Estivalet (1703-1768) [394] est tisserand car, à la génération précédente, l'arrière-grand-père Pierre Estivalet [788] est vigneron. Dans cette famille Estivalet, les tisserands se sont plus spécialement consacrés à la fabrication du droguet : « Étoffe grossière de laine ou généralement de serge moitié fil et moitié laine, formant une sorte de drap mince et étroit. » Ils sont alors qualifiés de droguetier.

Louis Mathieu est donc le descendant de plusieurs générations d'artisans. Il poursuivra cette tradition en devenant cordonnier.

Pour une raison que l'on ignore, François Mathieu et sa famille partent s'installer vers 1764 à Fontaine-Française, un autre bourg du nord de la Côte-d'Or, à une vingtaine de kilomètres à l'est d'Is-sur-Tille. Cela illustre la mobilité géographique des artisans que l'on peut mettre en regard d'une plus grande stabilité des cultivateurs, surtout lorsqu'ils étaient propriétaires. Il y meurt le 8 septembre 1768 à l'âge de 32 ans, en laissant son épouse enceinte, avec deux enfants, Louis, âgé de 8 ans, et Valère, de 6 ans. Ils avaient eu quatre autres enfants, tous décédés, et une fille aînée, Marie, dont on perd la trace. Marguerite Estivalet accouche six mois plus tard d'un fils, le 17 mars 1770, qui ne vit que quelques jours. Entretemps, son autre fils Valère était lui aussi décédé, un mois après son père. Ainsi, en cette année 1770, Marguerite Estivalet se retrouve seul avec son fils Louis, à Fontaine-Française. Elle aurait pu revenir dans son bourg natal, auprès de sa famille et de sa belle-famille, mais il n'en est rien. Quelques mois plus tard, le 10 juin 1771, elle se remarie avec un autre « tissier en toile », Nicolas Garnier. Puis ils partent s'installer à Spoy, un village à une dizaine de kilomètres au sud-est d'Is-sur-Tille. Marguerite Estivalet y meurt le 19 mars 1777, âgée de 45 ans. Lors de ses funérailles, qui ont lieu le lendemain, son fils Louis, âgé de 15 ans et demi, signe au registre d'une écriture assurée, avec Jean Baptiste Mathieu, son oncle et le beau-frère de la défunte, qui sera son tuteur.

Signature de Louis Mathieu au bas de
l'acte de sépulture de sa mère, le 20 mars 1777.

Le mariage de Louis Mathieu et Reine Gaudel et leur installation à Is-sur-Tille

On perd la trace de Louis Mathieu pendant huit ans, même s'il ne fait aucun doute qu'il a été en apprentissage chez un cordonnier, probablement à Dijon, ce qui lui permettra de devenir lui-même maître cordonnier. On le retrouve le 22 novembre 1785, le jour où il épouse en l'église Saint-Jean de Dijon, Reine Gaudel, une domestique de la même paroisse. Un peu plus âgée que lui, car elle est née à Saulles, en Haute-Marne, le 5 mai 1758, elle a été orpheline très jeune. Quand elle perd sa mère à la fin de l'année 1767, alors qu'elle a 9 ans, elle est déjà orpheline de père depuis une date indéterminée. Elle vient visiblement d'un milieu modeste de petits cultivateurs et manouvriers de la Haute-Marne, à la frontière avec la Haute-Saône. Il n'est donc pas étonnant qu'elle ne sache pas signer, ce qui explique aussi la grande variabilité de l'orthographe de son nom. Lors de son baptême, elle est nommée Godel, comme son père ou ses sœurs. Le jour de son mariage, l'orthographe devient Gaudel qui est celui qui s'imposera dans tous les actes suivants.

Eglise Saint-Jean, de Dijon

Parmi les témoins de mariage, on remarque un certain François Pisser, architecte. Il s'agit probablement du patron de Reine Gaudel, car il était parfois dans l'usage que les domestiques se fassent accompagner par leurs maîtres, surtout lorsqu'ils étaient sans famille. Cet architecte et entrepreneur dijonnais a laissé peu de traces. Même l'orthographe de son nom est sujet à beaucoup de variations de transcription : Pissert, Pissot, Pisset, Pissère, etc. Les autres témoins sont un maître cordonnier de Dijon, Antoine Bonnamy, probablement le patron et maître d'apprentissage de Louis Mathieu, un cordonnier d'Is-sur-Tille et un marchand-fripier de Dijon. Louis Mathieu, qui est encore mineur car il n'a pas 25 ans, est autorisé par son tuteur et oncle, Jean Baptiste Mathieu. Malgré la modestie du milieu, un contrat de mariage est établi devant Me Damotte, notaire à Dijon, la veille du mariage. Chacun apporte ses modestes économies.

Après leur mariage, Louis Mathieu et Reine Gaudel reviennent vivre à Is-sur-Tille. Depuis cette date, Louis Mathieu sera continûment maître cordonnier à Is-sur-Tille, jusqu'au décès de Reine Gaudel en 1837 et son départ pour Prauthoy juste après. Il sera parfois qualifié de cordonnier-bottier. 

Cette gravure révolutionnaire (1789) représente un cordonnier avec ses outils et son tablier de cuir

Cette gravure, plus tardive (1885), montre que
les principes de base du métier n'ont guère changé

Les seules traces qu'ils ont laissées pendant toutes ces années sont les naissances de leurs enfants et une acquisition de maisons. Les enfants qui naissent sont :
  • Marie, le 19 septembre 1786.
  • Louis, le 31 août 1789.
  • Jeanne Marie, le 1er septembre 1793.
  • Marie, le 28 germinal an VIII [10 avril 1800] qui meurt le 9 janvier 1811 à 10 ans.
Ce métier de cordonnier, exercé avec constance et probablement sérieux, permet à Louis Mathieu et Reine Gaudel d'accéder à une petite aisance qui les autorise à devenir propriétaires. Le 29 fructidor an IV [15 septembre 1796], devant Me Pierre Perrenet, à Is-sur-Tille, il achète deux maisons à Louis Perrenet, receveur de la régie des Biens nationaux au bureau d’Is-sur-Tille. La première se trouve sur la place des Halles. Elle est composée d'« une chambre, cuisine basse, chambre haute, cabinet à côté, grenier sur le tout. ». La deuxième est située rue des Tanneries. Elle consiste en « chambres basse [et] hautes, cave,  emplacement derrière, aisances et dépendances. » La première est louée à deux locataires. L'acte précise que « les acquéreurs demeur[e]nt charger de les faire déguerpir. » Le prix total des deux maisons est de 1 500 livres, mais pendant 10 ans, Louis Mathieu et Reine Gaudel ne paieront annuellement que les intérêts, soit 75 livres, au taux de 5 %, puis devront rembourser le capital.

Signature de Louis Mathieu au bas de l'acte de vente

À partir de cette date, l'adresse habituelle de Louis Mathieu et Reine Gaudel est la place des Halles (ou de la Halle), comme dans cet avis paru dans le Journal de la Côte-d'Or, le 5 janvier 1803 :


Cette maison existe toujours au n° 7, place de la République, à Is-sur-Tille, probablement sans beaucoup de modifications depuis cette époque. Elle est construite sur une petite parcelle de 42 mètres carrés. Elle apparaît sur quelques cartes postales anciennes :

Is-sur-Tille, place de la République
La maison Mathieu se trouve complètement à gauche.

Maison Mathieu

Vue actuelle de la place de la République, ancienne place des Halles, à Is-sur-Tille.
La maison de Louis Mathieu et Reine Gaudel, devenue ensuite celle des Gaillardet, se trouve au centre de l'image. Un vendeur de pizzas a remplacé l'échoppe de cordonnier, puis le marchand de chaussures.


Détail de la façade, avec la mention « Chaussures en tous genres ».

Aujourd'hui, un peu décrépie, elle abrite un vendeur de pizzas. Émouvante trace du passé, la façade délavée permet encore de distinguer la mention de « Chaussures en tous genres ». Certes, cela ne date pas de l'époque de Louis Mathieu, mais rappelle qu'après lui, son gendre, Joseph Gaillardet (1792-1871), puis ses petits-fils Amable (1820-1886), Bernard (1822-1901) et Joseph Gaillardet (1825-1865), son arrière-petit-fils Armand Gaillardet (1849-1911) et enfin son arrière-arrière-petit-fils Joseph Gaillardet (1872-1941) ont tous été cordonniers et, pour certains, marchands de chaussures.

Les enfants de Louis Mathieu et Reine Gaudel

L'ainée des enfants, Marie Mathieu [49], est la première à se marier le 29 novembre 1810 avec – on serait tenté de dire, évidemment –  un cordonnier, Barthélemy Magron [48]. Celui-ci est né à Luvigny dans les Vosges en 1787. Il a perdu ses parents jeune, puis s'est installé au moins depuis 1809 à Is-sur-Tille. Comment et pourquoi est-il arrivé là ? On ne sait pas le dire. Le mariage devenait urgent car la jeune épouse était déjà enceinte de plus de six mois le jour de la cérémonie. Leur première fille, Jeanne Marie, voit le jour à Is-sur-Tille le 21 février 1811, dans la maison de ses grands-parents, place des Halles. La mobilité géographique était nécessaire aux artisans afin de trouver un lieu sans concurrence pour exercer leur activité, comme cela avait été le cas pour les parents de Louis Mathieu. Barthélemy Magron, qui ne voulait probablement pas empiéter sur la clientèle de son beau-père et de son beau-frère Louis, probable successeur de son père, a trouvé à 25 kilomètres au nord d'Is-sur-Tille, à Prauthoy, en Haute-Marne, un bourg où s'installer. Son épouse et lui y habitent probablement dès 1811 et sûrement dès 1812. Il y exercera le métier de cordonnier jusqu’à son décès en 1855. Marie Mathieu est morte le 3 juillet 1847 à 60 ans.

Le seul fils, prénommé Louis, comme son père, m'a longtemps posé un problème. Après sa naissance, j'avais totalement perdu la trace de son existence car il n'a pas fait souche à Is-sur-Tille. Grâce à un relevé des registres de matricules des régiments des guerres de l'Empire, j'ai retrouvé sa trace :


Malgré l'orthographe un peu fantaisiste de son lieu de naissance et domicile : « Mussit » et du nom de sa mère, il s'agit bien de lui. Conscrit de 1809, il est incorporé au 57e régiment d'infanterie de ligne, le 22 février 1813, devient caporal le 17 mars 1813 et participe à la campagne d'Allemagne de 1813. Il est fait prisonnier le 30 août 1813 lors de la bataille de Kulm (orthographié Culm dans le document, actuellement Chlumec, à 8 km d'Ústí nad Labem, en République tchèque. Sur cette bataille, voir ici.) Qu'est-il devenu ensuite ? Mystère. Ce qui est sûr est que lors du décès de sa mère et du règlement de la succession (1837), les actes ne le citent pas, ni ne citent aucune descendance pouvant le représenter. Ce n'est pas une preuve indubitable de son décès. Dans tous les cas, c'est la preuve que sa famille ne sait pas ce qu'il est devenu. On peut penser sans trop de risque qu'il est décédé lors de sa détention, mais il n'existe aucun document l'attestant. Peut-être a-t-il survécu et son destin a bifurqué sans laisser de traces. Le métier indiqué sur cette fiche est bottier. Sa trajectoire de vie naturelle aurait été de succéder à son père, à Is-sur-Tille. L'histoire en a décidé autrement.

Enfin, la dernière fille, Jeanne (1793-1862), s'est mariée avec un cordonnier, Joseph Gaillardet (1792-1871), le 19 avril 1819. Originaire de Saulx-le-Duc (21), celui-ci est cordonnier à Dijon lors de son mariage. Il vient s'installer dans sa belle-famille où il est destiné à succéder à son beau-père. Comme on l'a vu Joseph Gaillardet et Jeanne Mathieu ont eu trois fils cordonniers, deux à Is-sur-Tille et un à Dijon. Seul l'un de ces trois fils, Joseph (1825-1865) a eu une descendance, peu nombreuse, qui est restée à Is-sur-Tille où elle se trouve toujours, représentée par une famille Favier. Les noms de Mathieu et Gaillardet ont disparu.

Les dernières années de Louis Mathieu et Reine Gaudel

La famille Gaillardet s'agrandissant, un arrangement est trouvé entre les parents, leur fille cadette et leur gendre. Joseph Gaillardet et sa femme Jeanne Mathieu gardent la maison de la place des Halles. Louis Mathieu et Reine Gaudel vont vivre dans leur seconde maison de la rue des Tanneries. Cette rue portait ce nom car de nombreuses tanneries se trouvaient tout le long, entre la rue et un bras de l'Ignon, la rivière qui travers le ville. Ce bras est aujourd'hui en partie recouvert. Elle existe toujours sous le nom de rue Pierre Perrenet. La maison comprenait au rez-de-chaussée « une chambre à feu », autrement dit une pièce avec une cheminée qui servait en même temps de cuisine, de chambre à coucher et de pièce à vivre. Un cave était située à côté. Au premier étage, se trouvaient deux chambres, surmontées d'un grenier. Une petite cour se trouvait derrière la maison avec les lieux d'aisance, autrement dit les cabinets, et une « dépendance ». Le tout occupait une parcelle de 60 mètres carrés. Cette maison a disparu depuis. Elle se situait à l'emplacement du n° 3bis de la rue. L'édifice actuel, d'une emprise supérieure à la petite maison des Mathieu, a absorbé plusieurs autres bâtiments de cette rue.

La rue Pierre  Perrenet (ancienne rue des Tanneries), à Is-sur-Tille.
La maison de Louis Mathieu et Reine Gaudel se trouvait au centre de l'image, sur le côté droit de la rue, à l'emplacement du bâtiment avec quatre fenêtres par étage. La maison de gauche se trouve à cheval sur le passage du bras de l'Ignon, recouvert depuis l'époque des tanneries.
 
C'est dans cette maison qu'ils sont tous les deux recensés en 1836 et que décède Reine Gaudel le 30 novembre 1837, à 79 ans. Louis Mathieu a 76 ans. Il ne peut rester seul. Très vite des dispositions sont prises par ses filles pour liquider les meubles et la maison d'Is-sur-Tille, afin que Louis Mathieu puisse partir s'installer dans le ménage de sa fille aînée à Prauthoy. Dès le dimanche 17 décembre, soit deux semaine après le décès de Reine Gaudel, une vente aux enchères du mobilier de leur maison de la rue des Tanneries est organisée. C'est l'occasion de pénétrer dans l'intimité du foyer, presque comme un inventaire après décès. Le lendemain, le 18 décembre, la maison est elle-aussi mise aux enchères. Elle est adjugée 1 650 francs au mandataire du comte Charbonnel, général, personnalité éminente d'Is-sur-Tille où il possède un château et où il est enterré.

Au total, la vente du mobilier a rapporté 397,30 francs, en 120 lots. Pour chacun, le procès-verbal note le prix d'adjudication et le nom de la personne qui a emporté l'enchère. Seuls quatre lots n'ont pas trouvé preneur : un grill et une poêle, quatre casseroles en terre, deux pots de terre et un capuchon. Cela nous permet aussi de remarquer que les sœurs n'avaient pris aucun objet avant la vente puisque Joseph Gaillardet achète un pot et une terrine pour cinquante centimes et sa femme un trumeau pour deux francs et deux draps pour dix francs soixante. Les objets vendus sont des ustensiles de cuisine (poêles, casseroles, chaudrons, pots, « caffetière », assiettes, plats, couverts, etc.), du linge (nappes, serviettes, chemises, rideaux, etc.), des meubles (tables, chaises, lits, coffres, armoires, etc.), linge de lits (draps, couvertures, taies d'oreiller, etc. ), du petit mobilier (chandeliers, lampes, rouet, dévidoir, etc.), des outils (serpes, scie, etc.). La très grande majorité des prix d'adjudication se situent entre quelques dizaines de centimes et deux francs. Les draps, les couvertures et les chemises se vendent entre quelques francs et dix francs, les matelas et les « lits de plumes » une vingtaine de francs. C'est d'ailleurs un constat que la hiérarchie des prix n'est plus la même que la nôtre. Comme on l'a vu, deux draps s'estiment plus de dix francs quand une armoire vaut le même prix, mais trois chaises se vendent pour moins de deux francs. L'objet le plus cher, adjugé cinquante-cinq francs, est une horloge avec sa boîte. C'est visiblement le seul luxe de ce modeste intérieur. Notons enfin que la cuisine se faisait dans la cheminé qui était équipée de sa crémaillère et de trépieds pour porter les marmites et autres casseroles. Comme on le constate, les formalités administratives pour liquider une successions étaient des plus simples. Reine Gaudel est décédée le jeudi 30 novembre. Moins de trois semaines plus tard, le lundi 18 décembre, tout est réglé, le mobilier et la maison sont vendus.

Louis Mathieu est donc allé vivre chez sa fille aînée Marie et son gendre Barthélemy Magron à Prauthoy. Il y est décédé le 18 juillet 1839, à 77 ans. Dans son acte de décès, il est dit ancien cordonnier, preuve que ce métier l'a qualifié jusqu'au bout. C'est d'ailleurs son petit-fils Pierre Magron, lui aussi cordonnier, qui a déclaré son décès. Comme les trois fils de sa fille cadette, Jeanne, les trois fils de sa fille aînée sont devenus cordonniers : Louis (1812-1869), à Longeau, puis à Paris, Pierre (1815-1852), à Prauthoy et Jules (1818-1892) [24]. En revanche, Jules Magron a vite abandonné ce métier en devenant buraliste et épicier à Prauthoy. Quant à la génération suivante, aucun des fils n'est devenu cordonnier à la différence de leurs cousins Gaillardet d'Is-sur-Tille. Il est vrai que les enfants Magron ont probablement hérité de leur grand-père Barthélemy Magron un esprit moins casanier et moins enraciné.

Cette notice sur Louis Mathieu démontre une nouvelle fois que la richesse des archives nous permet de retracer le parcours d'une vie d'un simple artisan. Pour terminer sur un note qui apporte un peu de fantaisie dans cette existence, ce petit entrefilet dans le Journal politique et littéraire de la Côte-d'Or, du 8 avril 1835 montre que Louis Mathieu, en relation avec un bottier de la ville de Dijon, proposait des oiseaux d'agrément :


Cela égaye l'intérieur de la maison de la rue des Tanneries que nous avons virtuellement visitée.

Généalogie de Louis Mathieu et Reine Gaudel : cliquez-ici.

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